Lumières des Andes

lundi 7 juillet : en route pour le Copa

     

 

 

         Le village de Vico est assez bas en altitude, à 3000 m environ. Je croyais donc pouvoir bien y dormir. Mais c´était sans compter les cochons d´inde !!! Et oui, nous avons dormi dans la grange de notre ariero qui y élève des cochons d´inde pour agrémenter les repas de fête. C´est que, ici, le cochon d´inde est un met de choix très recherché. Et ces cochoneries de bestioles ( c´est le mot), c´est mignon, mais qu´est ce que ca peut faire comme bruit ! Je me plains, je me plains mais j´ai certes eu du mal à m´endormir, ensuite j´ai passé une bonne nuit.

 

 

 

 

           Au petit matin, nous déjeunons avec Edwin, notre cuisinier, dans la cours. Je suis assez frappée par la saleté des lieux. Ce n´est pas seulement qu´il n´y a pas d´argent, c´est que tout traine ici, cassé, le sol est en terre battue qui forme de la boue avec les eaux de vaisselle, et la seule source d´eau de la maison est un robinet qui sort au milieu. Une 2ème chose ne va pas tarder à nous étonner, c´est que notre ariero étant occupé ce matin avec un autre groupe, il délègue son travail à 2 de ses neveux qui n´ont guère plus de 14 ans. Je ne sais pas qui a eu le plus mal : les mules surchargées où les 2 pauvres gamins. Le chemin est long pour monter au camp de base, il y a 1600 m de dénivellé positif. Les 2 jeunes n´ont presque rien à manger ni à boire, et leurs sandales sont trop petites de bien 2 pointures. Arrivés à la lagune où nous installons le bivouac, nous les nourissons, leur offrons le thé, les remercions bien (mais ils ne sont pas très bavards) et pensons bien des choses de leur oncle sans scrupules. J´espère au moins qu´ils auront réussis à descendre avant la nuit...

 

 

              Nous sommes installés au bord de la lagune avec Edwin, un cocinero (cuisinier) bien sympa qui aime la montagne et pas seulement l´argent des touristes. Demain nous irons au camp d´altitude avec lui, il a le matériel nécessaire. Cette fois nous avons engagé un cuisinier, car tout porter, passer des heures à faire fondre la neige pour avoir à boire et à manger, c´est difficile à combiner avec la réussite d´une course d´altitude. Ce soir nous pouvons donc nous reposer et nous mangerons surement mieux que du riz et un sachet de soupe.

 

 

 

 

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11/07/2008
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